mardi 18 juin 2013

mardi 2 avril 2013

Sentir est un voyage


Alexandra Monéger est un parfumeur créateur de grand talent. Le dimanche 24 mars 2013, j'ai participé à la première étape du voyage olfactif qu'elle propose. Je vous dis de suite que j'ai vécu une grande journée que je suis pas près d'oublier.

Dès mon arrivée, je me suis senti à l'aise, apaisé par la beauté et la sérénité qui se dégage de l'endroit où ce déroule ce stage, au centre des arts holistique, 48 rue de Paradis, Paris 10e. 

 

J'ai retrouvé ce jour là plusieurs de mes amis sur place, parmi eux Antonia Savey, Alexia Savey, Morgane Falzerana, Patrick Barrabé, KlarAgora. Porté par l'excellente ambiance du groupe, j'ai fais la connaissance de Caroline Mirkovic et de Lucie Gaudens.


J'ai découvert l'univers du Parfumeur Créateur grâce à une approche intuitive des matières premières naturelles utilisées. Au fil de cette journée, j'ai essayé de reconnaître différentes odeurs : bergamote, citron, mandarine, armoise, eucalyptus, lavande, basilic, rose, ilang ilang, benjoin, etc. Découvrir quel est le parfum à l'aveugle, c'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît ! Le stage m'a fait découvrir énormément, simplement au travers de l'écoute d'une vraie professionnelle passionnée qui sait transmettre sa passion et donner envie.


Dans un voyage intérieur, j'ai cherché tout ce que l'odeur m'inspirait. Partager avec ses amis les impressions, émotions, sensations, les souvenirs que procurent une odeur et un exercice vraiment enrichissant... je vous le recommande !

C'est amusant de voir comme les odeurs nous connectent à nos souvenirs et comment nos amis peuvent avoir le même type de souvenirs :-)

J'ai vraiment passé une excellente journée, calme et sereine. J'ai découvert ou retrouvé des odeurs que j'aime vraiment et qui me font vraiment du bien : citron, mandarine, menthe poivrée, rose et benjoin sont mes préférées. J'ai découvert aussi des odeurs dont je n'avais même jamais entendu parlé. J'ai eu l'agréable impression de toucher du doigt la richesse et la beauté du métier de parfumeur dont j'ignorais l'essentiel.

Je suis tellement emballé par ce stage olfactif n°1 que je ne peux que vous le recommander chaudement : inscrivez-vous ici (prochain stage le 1er mai)

Pour ma part, je continue le voyage des senteurs avec le stage n°2 et bien-sûr je vous tiens au courant sur webusage.net !!

Et vous, avez-vous envie de (re)découvir des senteurs et de partager en groupe les impressions, émotions, sensations et souvenirs que vous procurent des odeurs connues ou inconnues ?

 

lundi 25 mars 2013

Dans un SMCTalk consacré au QuantifiedSelf

Suite à la publication de mon livre, le Guide pratique du Quantified Self, paru chez Fyp Editions, j'ai participé à un SMCTalks qui apporte des réponses à ces questions :
- Qu'est-ce que le Quantified Self ?
- Qui sont ses acteurs ?
- Que cela nous promet-il ?

Pour aller plus loin, commandez mon livre sur Amazon.fr

 
SMCTalks - Quantification de soi, mesure ou... par SMCTalks

mercredi 20 mars 2013

Trois souffles sur un même blog !!

 
Alexia Savey (le capitaine), moi (un moussaillon), Antonia Savey (le second)

Aujourd'hui je vais vous parler du blog d'Alexia Savey, la faim du petit poids...

Sur son blog, Alexia témoigne de son combat sans merci contre l'anorexie.

Grâce à ce blog, elle s'impose en ptit captaine de son corps, son embarcation de vie.

Sur ce média participatif, ses lecteurs, deviennent au détour d'un simple commentaire, ses soutiens. Ils accèdent alors fièrement au rang de moussaillons de son embarcation.

Sur son blog, trois souffles se mélangent dans son écriture :

1. Le premier souffle est celui de l'aisance rédactionnelle. Je ne suis pas un critique littéraire mais je tiens pour acquis qu'elle écrit merveilleusement bien.

2. Le deuxième souffle est celui de l'adolescence. Parfois un mot, une expression ou même une idée rappelle qu'elle n'a que 15 ans. Je constate alors que je l'avais presque oublié tant le premier souffle était puissant !

3. Le troisième souffle est celui de l'instinct de survie. Quand ce vent se lève en tempête balayant les deux autres souffles sur son passage, il me hurle aux oreilles : "écoute sa force vitale, aide la, rame moussaillon rame, sans te poser trop de questions !".

Vous l'aurez compris :
Lisez "La faim du petit poids", le blog d'Alexia Savey, alias le ptit Capitaine
Embarquez comme moussaillons à son bord de son navire !

Vite ! Car la Vie n'attend pas !!

mardi 19 mars 2013

Network breakdown

Addiction aux autres, sérendipité au mauvais moment, difficulté d'attention, de concentration, pertubation du sens des priorités, gaspillages d'énergie dans des combats vains : ça peut être très FATIGUANT les réseaux sociaux !

Faut encore qu'on apprenne à se raisonner tout cela est si nouveau on manque de recul sur nos usages...

Et si dans les réseaux sociaux le meilleur moment c'était quand on vit des beaux trucs IRL qu'on pourra ranconter sur les réseaux sociaux ? Et si oui faut-il les raconter après ou pendant ?

Sceaux Longévité Santé à QSParis 4

Le 14 février 2013, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Paul-Ayméric Lloan présente l'Association Sceaux Longévité Santé.

Accro aux conversations privées


Certaines conversations sont si passionnantes que l'on refuse d'en poser le terme a priori. On espère les voir se dérouler au-delà des jours, des semaines et des mois. On espère qu'un petit rien, un bonjour, un bonne nuit ou un "tfq?"* permettront de les relancer.

Les réseaux sociaux nous permettent d'entrer en contact avec des gens si différents, si complémentaires et si passionnants qu'on a envie de se lancer avec eux dans de telles conversations. Les messages privés sur Twitter ou sur Facebook permettent de s'affranchir des contraintes de temps et d'espace et de tenir ses conversations dans le temps.

Une fois la conversation bien lancée, les possibilités sont multiples, en tout bien tout honneur : confessions, entraide, conseil, bavardage, découverte, recommandation, soutien, coaching, etc.

S'il est acquis que des tels échanges font du bien dans l'instant présent, il semble tout aussi acquis qu'il ne faut pas faire de plans sur la comète. Un lien faible, même si on tire très fort dessus, reste un lien faible. Ce qui semble être un plus à l'un et à l'autre à un instant donné n'a pas de raison intrinsèque de rester un plus pour l'un et pour l'autre lorsque les situations individuelles viendront à évoluer.

Je crois que même bien accordée, une conversation de ce type ne résistera pas forcément à une pause. Accompagner et découvrir l'autre dans son quotidien est une tâche passionnante mais elle suppose de l'énergie, de la constance et la volonté de bâtir quelque chose ensemble, même si au départ on ne sait de façon précise comment nommer ce quelque chose.

Lors d'un récent voyage à l'étranger, j'ai vite compris que j'aurai un mal de chien à interrompre ces conversations au seul prétexte qu'utiliser Twitter ou Facebook sur son portable à l'étranger coûte encore un bras. Je me suis donc rabattu sur l'usage d'un Wifi loué pour 4 jours et sur un usage plus ou moins parcimonieux de la redoutable option "données de l'étranger".

Et toi es-tu accro à tes conversations privées sur les réseaux sociaux ?


* tfq? = "tu fais quoi ?"

lundi 11 mars 2013

Le Quantified Self nous conduira à bon poids


Depuis la sortie de mon livre, le Guide pratique du Quantified Self, j’ai rencontré beaucoup de gens très différents… Déformation d’auteur, je décode les problèmes et les objectifs que chacun veut bien partager avec moi, à l'aune du Quantified Self.

Sans qu’il s’agisse d’une recette miracle, il semble bien que le Quantified Self soit une méthode efficace pour travailler à l’atteinte de ses objectifs et à la résolution de ses problèmes.

Très récemment j’ai échangé avec Flore* qui doit vite reprendre le poids et les forces nécessaires pour pouvoir se remettre au sport dans un premier temps et surtout pouvoir porter son futur enfant dans un deuxième temps !!

Face à l'importance de ses enjeux personnels, le Quantified Self est pour Flore une méthode d’auto-coaching qui lui permet de se reprendre en main, seule. En future lectrice de mon Guide pratique du Quantified Self, Flore s’appuie sans attendre sur les conseils que je dispense dans mon livre. Et moi, en auteur consciencieux, j'assure la promo et SAV du livre...

Flore et moi avons lancé une partie de ping-pong en messages privés. Flore partage avec moi sur Twitter et Facebook, ses efforts et ses données positives : la composition de ses repas, ses pesées, etc. Je comprends ses difficultés, je sais qu’elle doit franchir des étapes une à une.

Je sais qu'elle doit non seulement obtenir des résultats, mais aussi franchir des seuils. Comme un cliquet, son poids doit franchir des seuils et elle doit changer ses habitudes et ses comportements pour ne plus retomber en dessous de ces seuils de poids. Je cherche toujours à la motiver, mais jamais à la choquer.

Je ne suis ni son médecin, ni son psy, ni son nutritionniste. Mais Flore me suit de près, elle se bat, elle s'accroche à mes conseils, elle accepte d'essayer de faire ce que je lui demande pour son bien. Tout cela me fait plaisir et me paraît aller dans le bon sens. Et puis j'allais pas la laisser dans la zone rouge sans réagir : je sens qu'elle accepte mon aide. Depuis longtemps je voulais comprendre ce que le Quantified Self peut apporter au coaching d'une part et à la lutte contre l'anorexie d'autre part.

Avec Flore, nous avons fixé ses objectifs à long terme sur 2013 et sur 2014. Reprendre 100g par semaine en moyenne, au long cours, est son nouvel objectif. La minceur est une belle chose qui fait rêver beaucoup de gens : pas seulement les obèses et les personnes en surpoids mais aussi les personnes maigres ou dénutries. La malbouffe, l’excès de contrôle, la sédentarité ne prendront pas le pas sur nous !

Flore et moi nous partageons une motivation hors du commun. Mais encore faut il exercer ses capacités de contrôles au service de bons objectifs. C'est plus facile à dire qu'à faire quand un mauvais pli a été pris, et c'est justement dans la transformation à long terme de nos comportements (alimentaires ou autres) que le Quantified Self donne le plus de fruits.

Depuis que j’ai découvert le Quantified Self, je sais qu’il est urgent de remettre la technologie et les usages au service de nos objectifs. Nos objectifs vitaux aussi. Flore semble l’avoir compris elle aussi !

Et toi, tu en es où avec ton poids, les technologies et les usages ? 

Autres billets en relations :
- ping-pong en messages privés
- La minceur en 2013

* Le prénom a été modifié.

mercredi 6 mars 2013

Le QuantifiedSelf vu par La CNIL

Le 14 février 2013, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Geoffrey Delcroix, chargé d'études prospectives à la CNIL* s'exprime sur le Quantified Self. 

* Selon Wikipédia, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) est une autorité administrative indépendante française. La CNIL est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. 
 

Community Manager chez Oxylane

Les capteurs connectés par Géonaute, Oxylane

Le 14 février 2012, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Laureen Ducrocq, Content et Community Manager de Géonaute présente la démarche générale d'Oxylane dans les capteurs connectée et la plateforme Géonaute. Ces produits sont disponibles dans les magasins Décathlon.


mardi 5 mars 2013

Quantified Self et santé

Le 14 février 2012, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Frédéric Faurennes, président d'IDS Santé partage son expérience du Quantified Self et de la distribution des produits associés, issue de la boutique SantéConnectée.fr


dimanche 3 mars 2013

Présentation de fitbit Zip, One, Flex à QSParis 4

Le 14 février 2012, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Anne Boché de fitbit France présente les produits fitbit zip, one. Autour de son poignet, elle a le premier fitbit flex vu sur le sol français !!


Merci à nos sponsors pour cet événement : 
Sponsor principal : Fitbit 
Sponsor Audiovisuel : santé connectée 
Sponsor salle : La Cantine 
Sponsor contenus : Laboratoire Paragraphe
Sponsor contenus : Inriality 
Sponsor Audiovisuel : 42Goals

samedi 2 mars 2013

Retour sur le Web 2012 et l'Internet des Objets

Le 14 février 2012, lors de Quantified Self Paris numéro 4, Olivier Desbiey revient sur la conférence Le Web 2012 et sur l'Internet des Objets. 


Merci à nos sponsors pour cet événement : 
Sponsor principal : Fitbit 
Sponsor Audiovisuel : santé connectée 
Sponsor salle : La Cantine 
Sponsor contenus : Laboratoire Paragraphe
Sponsor contenus : Inriality 
Sponsor Audiovisuel : 42Goals

Le plaisir est dans le choix


 Il y a fort longtemps, sur un des grands projets auxquels j'ai eu le plaisir de participer, un directeur est intervenu pour nous dire "Le projet dure depuis plusieurs années et aujourd'hui la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d’œuvre se regardent en chien de faïence, chacun dans son camp retranché m'explique sa grande lassitude et jure que les retards et les difficultés du projets sont dus aux insuffisances de l'autre...".

Il poursuit alors sur un sujet, qui a priori, semble n'avoir aucun rapport... "Moi pour me rendre sur mon lieu de travail, j'essaye d'utiliser chaque jour un itinéraire différent ou un moyen de locomotion différent. Ça m'aide à comprendre les points de vues différents, ça m'aide à sortir de la routine et des habitudes, ça m'aide à m'inscrire dans un temps long et à réussir ma mission qui doit nécessairement s'inscrire sur plusieurs années pour être un vrai succès...". 

Des années plus tard, je me souviens encore des paroles de ce directeur et j'essaie moi aussi casser la routine dans ma vie professionnelle. Le travail qu'on nous confie peut avoir une composante répétitive et usante. Sachant que quand on est cadre, on est pas à la chaîne non plus, j'en conviens.

Le "travailleur du savoir" en général et quel que soit son métier, a presque toujours le choix de casser ses habitudes. Il a l'autonomie pour faire autrement, juste pour le plaisir, pour voir, pour essayer, pour innover et au final pour faire mieux ! 

Et vous comment gérez-vous la routine dans votre vie professionnelle ?

mercredi 27 février 2013

Instagram et toi et moi...


Avec un recul de plusieurs années, je dois bien reconnaître, à ma grande surprise, qu'Instagram est finalement l'un des outils du Web que j'ai le plus utilisé à titre personnel, tout autant que Twitter, Facebook ou Blogger. Oui, avec surprise car, avant d'utiliser les réseaux sociaux, je n'étais pas vraiment très intéressé par la photographie...  
Avant de me plonger dans Instagram, j'avais été fasciné de voir qu'un de mes amis, Christophe Ducamp, avait déjà plus de 10000 photos dans flickr alors qu'à l'époque, l'outil n'en était qu'à ses toutes premières années !

Si une image vaut mille mots, alors dix milles photos en racontent autant sur moi que dix millions de mots. Au-delà de la possibilité de faire connaître son art et son talent, ce qui reconnaissons le, est réservé à une minorité, les outils de partage de photographies permettent de partager sa vie en images tout simplement : un lifelog, tout à fait nouveau et fascinant est donc à la portée de tout un chacun !

Depuis plusieurs semaines, j'ai fais le choix de suivre quotidiennement dans Instagram les partages de photos d'une centaine de personnes. Je trouve que c'est une façon vraiment plaisante d’interagir, de se faire quelques nouveaux camarades et de garder le contacter avec d'autres qu'on a trop peu l'occasion de croiser.

Instagram c'est aussi un outil extrêmement rapide et puissant, qui permet d'animer également ses comptes Facebook, Twitter, Foursquare et Flickr. Certains de vos camarades se plaindront alors peut-être d'avoir vu passer plusieurs fois une de vos photos mais dans l'ensemble cela reste relativement marginal.

Instagram c'est l'outil qu'on a envie de dégainer à chaque fois qu'une image nous parle. Au fil du temps, on se prend au jeu d'essayer d'avoir l’œil du photographe, même si le talent d'artiste n'est pas si courant... 


Tout comme sur Twitter, les hashtags y fonctionnent bien. Suite à la publication de mon Guide pratique du Quantified Self j'ai fais beaucoup de partage de photos autour de ce hashtag #quantifiedself. Rappelons qu'il s'agit de la capture, de l'analyse et du partage de données personnelles, autrement dit la mesure de soi 2.0.

J'ai alors constaté avec plaisir que, sur ce réseau social comme dans les autres, je n'étais pas le seul à utiliser ce hashtag ainsi que d'autres liés comme #minceur13, #fitbit, etc... En suivant de près ces hashtags, j'en ai profité pour nouer de nouveaux contacts dans cette sphère d'expertise. Toutefois, j'ai continuer à me limiter à suivre une petite centaine de personnes dans Instagram car voir défiler les photos de milliers de gens ne me paraît pas vraiment jouable.

Après quelques années d'utilisation d'Instagram, j'ai donc peu à peu laissé tomber l'utilisation de filtres ou d'effets plus ou moins bienvenus, qui souvent dégrade la définition et la qualité de la photo initial. J'ai accès mon utilisation d'Instagram autour du lifelog, de l'interaction sociale autour des photos et des recherches autour du Quantified Self. 

Tout ça c'est bien beau... mais Toi comment utilises-tu Instagram ?  

samedi 23 février 2013

La vie privée, un problème de vieux cons ?


Je viens de terminer la lecture de "La vie privée, un problème de vieux cons ?" de Jean-Marc Manach paru chez Fyp Editions. En effet, après la publication de mon livre, Le Guide pratique du Quantified Self, j'ai décidé de lire différents ouvrages sur les données personnelles à l'heure du numérique.

A l'heure ou de plus en plus d'Internautes, et j'en fais partie, capturent, analysent et partagent leurs données personnelles sur les réseaux, il est logique de se poser à nouveaux les bonnes questions liées à la porosité entre vie privée et vie publique. 

"La vie privée, un problème de vieux cons ?" montre très bien comment nos actes en ligne laissent des traces. Il explique aussi les différentes attitudes à adopter et les différents niveaux de précautions à envisager au regard des enjeux présents et futurs.

Le partage de nos données personnelles constitue une nouvelle forme de communication et un formidable ressort de motivation. Mais, il convient de le faire en ayant conscience des dangers encourus.

Je vous recommande ce livre car je pense qu'il est grand temps de se pencher sur cette question. Il n'est peut-être pas trop tard pour adopter de meilleurs pratiques et faire meilleur usage du Web. J'ai trouvé que ce livre clair et précis faisait bien le tour de la question, apportant son lot de réponses souvent méconnues et posant les bonnes questions... parce que la sécurité ne coûte cher qu'avant l'accident ! 

PS : Ce billet a été écrit dans le cadre d'un concours organisé par Virginie Bichet. Sur son blog elle vous invite à écrire la critique de votre dernière lecture sur votre propre blog. Disons que c'est une intiative qui relève le niveau des concours qu'on voit fleurir sur le Web, vous ne pensez pas ?

jeudi 21 février 2013

Je réclame 50 minutes de mon attention

Le Smartphone semble être devenu un objet indispensable pour bon nombre d’entre nous… au point qu’on retourne le chercher chez soi à chaque fois qu’on l’a oublié. En quelques mois seulement, il est devenu tout aussi indispensable que sa carte de crédit, ses papiers, ses clés. Mais, à la différence de ses autres objets de notre quotidien, le Smartphone n’est pas dédié à un seul usage. Le Smartphone lui peut servir à tout, du plus utile au plus futile, du plus indispensable au plus chronophage.

Puisqu’on le porte déjà sur soi pour être joignable, la tentation est donc forte de le laisser insidieusement occuper tout l’espace disponible. Adieu réveil matin,  bulletin météo télévisé, exit le plan, le journal, l’agenda et le bloc-notes en papier. Inutile le dictionnaire des langues, etc. Même des objets technologiques plus récents comme le baladeur MP3, le GPS de voiture, le capteur d’activité sont aujourd’hui menacés par le Smartphone qui intègre déjà ces fonctions.

Le Smartphone devient le bras armé de la dématérialisation de nos gestes quotidiens. Pour ces aficionados de plus en plus nombreux, il refait en mieux ce que faisait les objets de notre quotidien quitte à muter pour intégrer de nouvelles fonctions : un écran plus grand ou dépliable pour remplacer la télévision, une puce NFC pour remplacer la carte bleue...



20 ans plus tard tous ces objets sont remplaçables par un Smartphone

Mais le Smartphone n'est pas un simple couteau Suisse. Car l'outil formate la pensée de l'artisan. A quoi bon chercher uniquement dans son cerveau une réponse que connaît déjà l'application Google ou Wikipédia ? 

Dès que Steve Jobs a brandi le premier iPhone en 2007, il m'apparu comme une évidence qu'avec Internet dans sa poche 24h/24 et 7j/7 le monde ne serait plus jamais comme avant. Avec le recul, 6 ans plus tard, puis-je être sûr qu'il s'agit pour autant d'un monde meilleur ?

L'époque de la fascination aveugle pour la nouveauté est désormais derrière moi. L'enthousiasme débridé de l'exploration des nouveaux usages ne doit pas justifier tous les excès. En route pour la mise en place des usages raisonnés. Plus l'animal est puissant, plus il faut apprendre à la dompter rapidement !

Fixons nous des limites à son usage. Ne laissons plus notre Smartphone nous suivre partout en tout temps et en tout lieu, comme un animal de compagnie mal dressé. 

Réapprenons à lire un livre à la fois. Réapprenons à écrire dans un bloc note de papier blanc. Pensons par nous même au lieu d'interroger notre réseau. Agissons de nous même au lieu de réagir à la notification qui vient de s'afficher sur notre Smartphone.

Agir au lieu de réagir aux notifications

Vous avez sans doute lu que la capacité maximale d'attention était de 50 minutes. Mais on parlait alors de l'attention d'une salle de classe pour des élèves non équipés de Smartphone. Dans vos réunions, si tous vos collègues viennent avec leur Smartphone, je peux vous garantir que la capacité maximale d'attention est bien plus faible que cela !

Récupérons vite notre cerveau de l'ère pré-internet !

Post-scriptum : ce billet a été écrit en moins de 50 minutes mais dans des circonstances rarissimes, mon Smartphone était tombé en panne de batterie pendant 8 heures d'affilée !

Slogans for the Early 21st Century, Douglas Coupland, 2012. 
Daniel Faria Gallery, Toronto, Photo credit: Jennifer Rose Sciarrino

samedi 16 février 2013

Prouvez sur le Web avec NetConstat


Sur Internet, en cas de diffamation, de piratage, de plagiat, de contrefaçon ou de concurrence déloyale, comment vais-je faire valoir mes droits ? Je précise tout de suite qu'il ne s'agit pas d'un cas théorique, mais que j'ai vraiment été concerné !

J'ai pu constater qu'une simple copie d'écran ne constitue pas une preuve. Si un officier de police ou de justice vérifie lui même sur son écran le contenu litigieux, il pourra lui même établir cette preuve. Mais si, entre temps, le contenu litigieux a disparu, alors on pourra toujours vous opposer que votre copie d'écran est un montage et il vous sera difficile de prouver votre bonne foi !

Passer par un constat d'huissier peut être la solution adéquate, mais il faudra y consacrer entre 300 € à 500 €, uniquement pour établir de cette preuve. Si vous ne disposez pas d'un tel budget, je vous conseille d'utiliser NetConstat.

Pour un budget de 39 à 59 €, il est en effet possible de faire vous même un NetConstat : en utilisant un serveur sécurisé, vous pourrez produire une vidéo et des copies d'écrans de votre navigation, produisant ainsi des contenus Web horodatés, authentifiés et non falsifiables, qui auront plus de valeur probante.

Grâce à  prix beaucoup plus abordable, vous avez désormais le moyen de barrer vous-même la route et même de dissuader à quiconque essaie de vous diffamer, vous pirater, vous plagier, à contrefaire vos produits ou à vous soumettre à une concurrence déloyale !

Des avocats ont déjà commencé à utiliser Netconstat et je le teste dans les semaines à venir et vous ?

Les tatouages électroniques temporaires

Les tatouages électroniques temporaires ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine de la télémédecine, du QuantifiedSelf, la domotique, etc.


Electronic Tattoos - Lauréat Netexplo 2013... par netxplorateur

mardi 12 février 2013

Petit répertoire des émotions numériques


 Je viens de commencer la lecture du "Petit répertoire des émotions numériques" de Laurence Bee. Disponible sur iBooks Store et sur Kindle (compter 3,99€ environ). Précisons tout de suite qu'il s'agit d'un petit livre facile à lire et très riche en bonnes idées. 
Et je me régale en le lisant !

En devenant 2.0, le Web n'est plus seulement une question d'interface homme-machine.
Le Web est devenu une question d'interfaces entre hommes et femmes au travers des machines.

Le numérique a considérablement modifié notre rapport à l'information, au temps, aux autres et par ricochet aussi à nous mêmes. Pour arriver à un changement si rapide, il nous aura fallu prendre le temps de vivre en accéléré toutes la palette des émotions en ligne, tour à tour en en nous dévoilant et en se cachant derrière nos écrans.

Les émotions vécues en lignes sont bien réelles point n'est besoin d'être face-à-face dans la "vraie vie" pour avoir le coeur qui bât plus vite... Et c'est cela qui fait l'intérêt du Web social, c'est pour cela qui fait qu'il faut lire très vite le "Petit répertoire des émotions numériques".

J'aurais pu attendre d'avoir fini ce livre pour vous en parlez mais justement non... Avec tout ce numérique qui m'environne, avec toutes mes émotions numériques si vite installées et si vite balayées par d'autres émotions numériques, mon rapport au temps a tellement changé que quand j'aurai fini ce livre, je serai déjà passé à autre chose et ce sera de cette autre chose dont je vous entretiendrai !

lundi 11 février 2013

Les tours de carnets, après Rhodia vint Moleskine


Voici la tour des carnets Moleskine que j'ai noirci depuis le 1er janvier 2012. Je me souviens bien de ce jour là, le 1er janvier 2012, quand j'ai reçu la proposition d'un éditeur, pour écrire le premier livre en français sur le Quantified Self, autrement dit la mesure de soi. 

Je me souviens bien de ce jour là, le 1er janvier 2012, où j'avais aussi pour la première fois un carnet Moleskine entre les mains... Et je me suis souvenu de 3 années entre 2003 et 2006, où j'avais noirci des carnets Rhodia avec toutes mes données personnelles quotidiennes, toutes mes "mesures de moi". Alors j'ai accepté une certaine vérité en face : "oui finalement, en dépit de mes hésitations, j'avais peut-être une certaine légitimité pour écrire sur la mesure de soi et les données personnelles".


J'ai commencé à noircir les pages de mon premier carnet Moleskine le 1er janvier 2012 et seize semaines plus tard mon premier livre était terminé, le Guide Pratique du Quantified Self, mieux gérer sa santé, sa vie, sa productivité.

Une fois le livre terminé, j'ai gardé l'habitude d'acheter et de noircir des carnets Moleskine. J'aime les carnets fins : on peut en porter plusieurs sur soi, un pour chacun des projets que l'on veut fait aboutir en parallèle. J'ai aussi le carnet plus épais, le carnet Moleskine Evernote, où l'on peut tout noter et associer chaque page manuscrite à une note dans Evernote. 

J'aime ce travail d'écriture, mi manuel mi intellectuel, quand la pensée se met peu à peu en formes, quand les idées s'inscrivent dans la matière par le contact physique entre la main, le stylo, le feuille...  Et puis de temps en temps ça repose des écrans !

Et vous, avez-vous des belles histoires de petits carnets à partager ?

J'ai tourné la page...

 
"J'ai tourné la page..."

J'adore ce genre d'expressions définitives teintées d'illusion !

Je ne crois pas au grand soir ni collectif, ni individuel. Avec le recul, j'ai compris que ce que je faisais prend toujours racine dans ce que j'ai fais et ce que j'ai vécu. Et ce que je crois être "mes choix", n'est en fait que le moins pire des chemins qui s'offraient à moi à un moment donné aux regards des opportunités et des forces externes et internes en présence. 

Aussi ai-je toujours un peu de mal avec ceux qui croient avoir plus de force de caractère, plus de courage ou plus de liberté intrinsèque que moi. Ceux qui croient voir et comprendre tous les déterminants à l’œuvre dans ma vie... mais ont-ils seulement compris et accepté ceux qui sont à l’œuvre dans la leur et qui les conduisent à leurs choix ?

Alors quand quelqu'un me dit "j'ai tourné la page...", pardon mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il a bel et bien fait comme moi, c'est-à-dire écrit une nouvelle page tout simplement.


mardi 5 février 2013

Envie d'être mince en 2013 avec #minceur13



La capture, l'analyse et le partage de données personnelles, appelée aussi Quantified Self est un excellent moyen de tenir ses bonnes résolutions des mois durant et d'obtenir ainsi des résultats pérennes. Quelques mois après la sortie de mon livre Le Guide pratique du Quantified Self paru chez Fyp Editions en 2012, j'ai été intéressé quand j'ai que Virginie Bichet proposait sur son blog un élan collectif visant à perdre quelques kilos, disons 3 ou 4 kg, d'ici au 1er juin 2013. Pour cela, il suffit de faire quelques efforts, de mesurer sa progression et de partager sur Twitter, Instagram ou Vine en utilisant le mot-dièse #minceur13 afin que l'on puisse vous suivre et vous encourager.

Pour ma part, je conduirai cette démarche en utilisant un outillage déjà mis à ma disposition par mes recherches sur le Quantified Self : Fibit One, Balances WahooFitness, fitbit Aria  et Withings, applications mobiles Runkeeper, TactioSanté, Moves.

Et toi, es-tu prêt(e) à relever le défi #minceur13 ? Et si oui comment vas-tu t'y prendre ?

samedi 2 février 2013

Moves vous aide à bouger plus !

Je teste Moves sur iPhone depuis le 25 janvier. Cette application enregistre vos trajets parcourus à pied, en vélo ou en transports et dessine chaque jour la carte de vos déplacements.

Si les indications fournies par Moves sont intéressantes, j'ai tout de même relevé deux imperfections :
- lors d'un trajet en voiture durant lequel j'avais mon téléphone à la main, l'appareil a cru enregistrer un trajet à vélo.
- le nombre de pas enregistrés par Moves et systématiquement très inférieurs à celui engistré par le capteur Fitbit One, y compris quand je porte mon iPhone durant toute la journée (!).

Je n'ai pas constaté de consommation excessive de la batterie durant mes 9 jours de tests de cette application.

L'information délivrée chaque jour présente une vraie valeur car elle me permet de voir si j'ai marché aujourd'hui plus qu'hier et si j'ai réussi à battre mon meilleur score de tous les temps !




Wireless Arduino Powered Chess

Vine, nouvelle forme de communication

Je démarre une exploration de Vine. Sur mon iPhone5, je l'utilise pour enregistrer de courtes vidéos de 6 secondes réalisées à partir d'une succession de séquences. Ces vidéos sont partageables sur Facebook. Elles sont surtout partageables sur Twitter où elles sont visualisées directement dans le tweet. On s'y retrouve ? Je suis curieux d'y découvrir vos créations !

dimanche 27 janvier 2013

Messenger Ping-Pong



Le Messenger Ping-Pong est un jeu à deux, un fil d'échanges privés dont la fin n'est pas connue d'avance.  

Tu me ping et je te pong. 

La seule règle c'est d'attendre que l'autre réponde, en respectant son rythme. 

Au pire, on relance une fois, ou au pire du pire deux fois... mais après considère que c'est cuit.

Si de nombreux outils peuvent convenir, le plus pratique est sans doute Facebook Messenger : les messages y sont bien archivés, on peut y ajouter des photos, la longueur des messages n'y est pas limitée et on peut même voir si l'autre a vu votre message !

En plus quand tu reçois la balle, ton smartphone fait "Pong !". 

J'ai fais plusieurs de ces parties sur des milliers de messages... parfois des confidences, des confessions voire des choses qu'on a jamais pu dire à personne s'y glissent au milieu de dizaines de "bonjour", "bonne nuit" ou de simples émoticônes qui permettent de faire durer la partie et de relancer la balle de l'autre côté.

Le Messenger Ping-Pong permet de découvrir quelqu'un et de savourer avec lui le plaisir de l'échange instantané, sans limite de temps et d'espace. Il doit se vivre dans le présent, sans faire de plans sur la comète et sans se donner d'inutiles rendez-vous dans dix ans.  

Le durcissement d'un lien faible n'est pas nécessairement pérenne, ce qui est si utile à l'un comme à l'autre à un instant t ne l'est plus forcément, à l'instant t+1, pour l'un ou pour l'autre... 

Et toi, as-tu une expérience de Messenger Ping-Pong à partager ?

dimanche 20 janvier 2013

Mon test de la WahooFitness Smartphone scale


Depuis le 13 décembre 2012, je teste quotidiennement la nouvelle balance de WahooFitness, connue sous le nom complet de "WahooFitness Balance Smartphone scale" (99,99 U.S $).


Cette nouvelle balance communique directement en Bluetooth 4.0 avec mon iPhone5 : ça marche aussi avec un iPhone 4S. Il suffit donc de monter sur cette balance, pour qu'elle affiche votre poids, calcule votre Indice de Masse Corporelle et transmette ces informations aux applications santé de votre téléphone !

Comme cette balance est pratique et légère je n'hésite pas l'emmener avec moi en voyage, car selon moi le plus important c'est la régularité de la mesure.

 

En complément de cette balance et de son application de base Wahoo Wellness je vous recommande l'utilisation de l'application TactioSanté (8,99 €), idéale pour centraliser ses données de santé, forme, fitness, activité, sur une très longue période, de façon à viser des résultats de long terme.



L'application Wahoo Wellness vous permet de gérer plusieurs utilisateurs. L'application demande pour chaque utilisateur dans quel intervalle varie son poids ce qui est le moyen idéal de la reconnaître facilement.


En résumé, je vous recommande chaudement cette balance : facile à installer, légère, design, simplissime à utiliser, connectée sans Wifi grâce au Bluetooth à votre iPhone 4S ou 5. Pouvoir l'emmener avec soi même en week-end, même en voyage est un vrai plus pour pouvoir se construire enfin un historique de poids précis, durable et indispensable pour qui veut gérer son poids dans le temps !