Après ces premiers exemples, notamment aux travers des différentes forme de la présence en ligne d'Emilie Ogez, voici la petite histoire de mon identité numérique :
-1- dans les années 99-2000, j'avais un site personnel. J'ai fini par en demander l'effacement : les informations étaient devenues trop obsolètes, et donc contre productives en terme de webréputation.
-2- Entre 2001-2005, participation à des forums sous pseudonyme. La liberté de parole est excellente, mais en terme d'identité numérique et de webréputation évidemment ça ne le fait pas.
-3- A partir de 2006, j'ai testé viadeo, avec assez rapidement la formule payante... pas de regret par rapport aux nombreux apports et usages de cet outil. Finalement le rapport usage/prix me semble très bon.
-4- J'ai testé ensuite Facebook. Au début j'ai eu du mal, car je ne voyais pas quels usages professionnels je pouvais bien en faire. J'ai fini par y trouver de l'intérêt : il est assez facile sur Facebook de faire la promotion de mon blog mi-pro mi-perso.
-5- Depuis cette année, l'étape suivante fut le le blogging avec Webusage.net. L'idée était de réfléchir sur les nouveaux usages du Web. Cela nécessitait bien-sûr de ma part, quelques investigations dans le Web 2.0 : C'est ainsi que j'ai testé, LinkedIn, Plaxo, Flickr, FriendFeed, Ziki, Netvibes et consorts...
-6- A l'étape suivante, je prévois un besoin de trouver une meilleure rationnalisation des usages et une optimisation du temps passé sur le Web.
Et vous, où en êtes vous dans l'histoire de votre identité numérique ?
9 commentaires:
Merci pour ce retour d'expérience. En dehors de cette identité officielle, utilises-tu d'autres identités ?
Merci Sylvie de continuer le débat. Comme je l'ai indiqué, j'ai beaucoup utilisé des pseudonymes pour communiquer sur des forums entre 2001 et 2005. Avec une identité masquée, on peut en effet échanger sur des sujets personnels et trouver des personnes qui partagent les mêmes préoccupations que nous. C'est plus facile de se confier sur des sujets très intimes, lorsque l'on est (un peu) protégé par un pseudonyme.
Depuis 2006, j'ai choisi de n'utiliser plus qu'une identité plus officielle : c'est pour cette raison que j'utilise egadenne ou mieux EmmanuelGadenne pour signer mes interventions, même s'il s'agit d'un simple petit commentaire ou d'un tweet. Ceci amène à s'exprimer différemment puisque Google indexe tout, une recherche sur mon nom permet ainsi de faire remonter des tweets, des commentaires, des remarques postées dans de vieux livres d'or oubliés... Une incitation a être plus raisonnable dans sves propos puisque c'est bien connu les paroles s'envolent et les écrits restent.
Donc précisément depuis 2006 je n'utilise plus du tout d'autres identités. A tel point que j'ai du mal à comprendre l'intérêt de certains sites (ex. Second Life) où l'usage de son vrai nom n'est pas possible. En effet cela pose la question "et pourquoi donc ?" voir pour certains d'entre eux "ah quoi bon ?".
Etape 7 pour moi, ikodz.com ;-)
Bien vu Sébastien. Effectivement ikodz.com participe à la centralisation des différentes facettes de sa présence en ligne. Un pas en avant dans la rationalisation.
EL-1000-FR
Je crois que tout le monde cherche un peu sa voie vers l'identité numérique.
Les choses seraient plus simples si :
1) il existait un moyen de certifier l'identité numérique, i.e. d'être sûr que M. X qui s'exprime sur un site, est bien la personne en question "dans la vraie vie"
2) il était possible de maîtriser ses traces numériques, en particulier de pouvoir effacer le contenu web que l'on aurait produit à un instant donné
3) il était possible de contrôler de manière consistante, l'accès à son contenu web. Par exemple de pouvoir définir un espace réservé aux amis sur facebook, un espace réservé à ces mêmes amis sur flickr, etc. Ce qui nécessiterait de pouvoir gérer son graphe relationnel indépendamment des sites de réseau sociaux. Une sorte d'openid , mais pour son graphe.
En attendant de résoudre ces questions, nous sommes un peu condamnés aux errements des identités alternatives, de la schyzophrénie numérique, et pour conclure à la plus grande prudence.
Personnellement, j'ai pris un pseudo (BJC) pour le blogging en général et mon blog emploi en particulier pour deux raisons : question de liberté d'expression (comment bloguer sur son entreprise quand on est en poste ?) et parce que des Nathalie, pffff... on en compte ! Donc tout ce qui est relié à ce blog (Twitter, Paperblog, Blogasty...) est également sous ce pseudo.
Ensuite pour ce qui est du réseau professionnel ou personnel (LinkedIn, Viadéo, Les copains d'avant...) là je prends mon vrai nom (voire avec l'ajout de mon nom de jeune fille) parce que l'intérêt est tout autre.
Pour tout ce qui est de l'e-commerce (eBay, Priceminister, Maximiles...) j'ai un autre identifiant en relation direct avec une adresse mail uniquement dédiée à ce sport (comme ça quand j'en aurai marre des pubs et des spams, hop ! je supprime l'adresse)
J'ai aussi une adresse mail pour la famille et les proches (mon nom de jeune fille) et une autre pour les amis, copains et relations (avec mon nom d'épouse)
Mais non je ne suis pas parano ;-) c'est quand même très bien organisé tout ça non ?
@Michel (doppelganger) : je suis bien d'accord avec toi. J'ajoute que sur le sujet de l'identité numérique, le blog doppelganger.name apporte de très nombreux éclairages intéressants (dont certains ont été repris ici).
@BJC : merci pour toutes ces précisions te concernant. Pour moi, ton pseudonyme est plus un nom de blogueuse qu'une véritable nouvelle identité, puisqu'il faut moins de 10 secondes pour faire le lien entre ton pseudo et ton vrai nom ;-). Cependant, l'utilisation de son nom de blogueuse peut-être un outil intéressant de promotion du blog. A+
Bonjour Emmanuel,
merci pour ces rappels et ce partage. Pour ma part, j'ai choisi d'apparaître avec ma véritable identité dans la majorité des cas, ça oblige effectivement à réfléchir!
A bientôt.
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