samedi 29 septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
Le nombre de Dunbar à l'épreuve des réseaux sociaux
D'après Wikipédia, le nombre de Dunbar est le nombre maximum d'amis avec lesquels une personne peut entretenir une relation stable à un moment donné de sa vie. Dans une étude menée sur des primates et extrapolée à l'homme, ce nombre est estimée par Robin Dunbar à 148 personnes. D'après cette étude datant de 1993, cette limite serait inhérente à la taille de notre néocortex.
19 ans plus tard, après 6 ans d'usages intensifs des réseaux sociaux, dois-je considérer que ce nombre de Dunbar est gravé dans le marbre ? Ou les outils 2.0 peuvent-ils modifier la façon dont je gère mes relations amicales ? Au fond, ces outils nous permettent-ils d'entretenir des relations stables avec davantage d'amis ?
D'expérience, je sais que les réseaux sociaux permettent d'entrer en relation avec beaucoup plus de contacts et ce, dans des milieux presque totalement inaccessibles hors de ces outils. Si je retrouve ces contacts sur plusieurs réseaux sociaux, si nous avons des échanges publics et privés, fréquents, sincères et durables, alors il est possible de bâtir de véritables amitiés en ligne.
Mais il n'est pas question ici de confondre "amis et contacts" ou "amis et fans" car on ne communique pas avec ses amis comme on s'adresse à la foule réelle ou virtuelle de ceux qui se contentent de vous suivre de près ou de loin. Car à trop vouloir abreuver la foule de ses amis de messages permanents, de peur de les perdre, on finirait bien au contraire par en saouler puis par en perdre quantité d'entre eux.
Car l'amitié requiert sincérité, sentiment, affection, réciprocité, engagement, générosité, disponibilité, échange, écoute et du temps aussi. Or nous disposons de ces ressources qu'en quantité fort limitée ! Lorsque nous communiquons mieux et plus avec de nouveaux amis en ligne nous le faisons nécessairement en lieu et place d'autres communications que nous n'avons plus avec d'anciens amis en ligne ou hors ligne.
Ainsi les réseaux sociaux ne nous permettent pas d'entretenir des relations stables avec davantage d'amis à un instant donné. Tout au plus nous permettent-ils, de créer des réservoirs de contacts activables au moment opportun, d'entretenir nos relations amicales avec nos 148 amis et de recréer plus vite de nouvelles amitiés en remplacement des amitiés perdues. C'est déjà énorme !
A lire aussi :
La taille du cerveau détermine le nombre d'amis sur Twitter. Guillaume Champeau. Numerama
19 ans plus tard, après 6 ans d'usages intensifs des réseaux sociaux, dois-je considérer que ce nombre de Dunbar est gravé dans le marbre ? Ou les outils 2.0 peuvent-ils modifier la façon dont je gère mes relations amicales ? Au fond, ces outils nous permettent-ils d'entretenir des relations stables avec davantage d'amis ?
D'expérience, je sais que les réseaux sociaux permettent d'entrer en relation avec beaucoup plus de contacts et ce, dans des milieux presque totalement inaccessibles hors de ces outils. Si je retrouve ces contacts sur plusieurs réseaux sociaux, si nous avons des échanges publics et privés, fréquents, sincères et durables, alors il est possible de bâtir de véritables amitiés en ligne.
Mais il n'est pas question ici de confondre "amis et contacts" ou "amis et fans" car on ne communique pas avec ses amis comme on s'adresse à la foule réelle ou virtuelle de ceux qui se contentent de vous suivre de près ou de loin. Car à trop vouloir abreuver la foule de ses amis de messages permanents, de peur de les perdre, on finirait bien au contraire par en saouler puis par en perdre quantité d'entre eux.
Car l'amitié requiert sincérité, sentiment, affection, réciprocité, engagement, générosité, disponibilité, échange, écoute et du temps aussi. Or nous disposons de ces ressources qu'en quantité fort limitée ! Lorsque nous communiquons mieux et plus avec de nouveaux amis en ligne nous le faisons nécessairement en lieu et place d'autres communications que nous n'avons plus avec d'anciens amis en ligne ou hors ligne.
Ainsi les réseaux sociaux ne nous permettent pas d'entretenir des relations stables avec davantage d'amis à un instant donné. Tout au plus nous permettent-ils, de créer des réservoirs de contacts activables au moment opportun, d'entretenir nos relations amicales avec nos 148 amis et de recréer plus vite de nouvelles amitiés en remplacement des amitiés perdues. C'est déjà énorme !
A lire aussi :
La taille du cerveau détermine le nombre d'amis sur Twitter. Guillaume Champeau. Numerama
samedi 22 septembre 2012
Des liens pas si faibles
Depuis que j'utilise le Web social, je n'ai jamais autant écrit. Cette écriture prend de multiples formes : des dizaines de milliers de messages courts sur Twitter, des centaines de billets de blogs, un livre. S'il est acquis que j'écris avant tout pour mettre en forme mes idées, il m'est aussi apparu, au fil du temps, que j'écris aussi pour tisser des liens.
Ces liens établis au travers des réseaux sociaux sont souvent qualifiés de "liens faibles", par opposition aux liens forts que l'on noue avec ses proches. J'ai toujours eu un peu de mal avec ce concept de lien faible, car à un instant t, un lien faible peut occuper tout votre esprit. Au fond, on est bien "présent" à celui qui nous a écrit à chaque fois qu'on lui répond avec sincérité.
A grand renfort de messages privés, l'on se confie bien plus facilement derrière son écran que les yeux dans les yeux. Et une confidence poussant l'autre, on rentre vite dans la sphère intime. Si le lien ainsi construit en ligne est faible ce n'est pas parce que les échanges y sont moins fréquents, ce n'est pas non plus parce que les émotions ressenties y sont moins intenses. Si le lien ainsi construit en ligne est faible c'est davantage du fait de sa courte durée de vie.
Le lien fort qui vous unit à votre grand frère ou votre grand soeur a une espèrance de vie comparable à la vôtre. Mais, en ligne, le bouton "Retirer de la liste d'amis" n'est jamais loin. Si un usage intensif des réseaux vous amènera à converser avec des milliers de personnes, vous ne pourrez, à un instant donné, n'entretenir une relation stable qu'avec 150 d'entre eux. Il y a donc dans nos échanges sur les réseaux sociaux, une forme de "sélection naturelle" qui s'opère à tout instant !
Mais il ne faut pas s'en inquiéter :
- un lien faible peut devenir un lien fort si on s'en donne de part et d'autre les moyens.
- et sinon il est toujours possible de reprendre contact quand c'est le bon moment.
Ces liens établis au travers des réseaux sociaux sont souvent qualifiés de "liens faibles", par opposition aux liens forts que l'on noue avec ses proches. J'ai toujours eu un peu de mal avec ce concept de lien faible, car à un instant t, un lien faible peut occuper tout votre esprit. Au fond, on est bien "présent" à celui qui nous a écrit à chaque fois qu'on lui répond avec sincérité.
A grand renfort de messages privés, l'on se confie bien plus facilement derrière son écran que les yeux dans les yeux. Et une confidence poussant l'autre, on rentre vite dans la sphère intime. Si le lien ainsi construit en ligne est faible ce n'est pas parce que les échanges y sont moins fréquents, ce n'est pas non plus parce que les émotions ressenties y sont moins intenses. Si le lien ainsi construit en ligne est faible c'est davantage du fait de sa courte durée de vie.
Le lien fort qui vous unit à votre grand frère ou votre grand soeur a une espèrance de vie comparable à la vôtre. Mais, en ligne, le bouton "Retirer de la liste d'amis" n'est jamais loin. Si un usage intensif des réseaux vous amènera à converser avec des milliers de personnes, vous ne pourrez, à un instant donné, n'entretenir une relation stable qu'avec 150 d'entre eux. Il y a donc dans nos échanges sur les réseaux sociaux, une forme de "sélection naturelle" qui s'opère à tout instant !
Mais il ne faut pas s'en inquiéter :
- un lien faible peut devenir un lien fort si on s'en donne de part et d'autre les moyens.
- et sinon il est toujours possible de reprendre contact quand c'est le bon moment.
mercredi 19 septembre 2012
Réseaux sociaux et troc de coachings
Edit du 25-09-2012 :
suite à la parution de ce billet, j'ai trouvé une coach et entamé un "troc de coachings".
Ce billet est donc... à suivre...
Les réseaux sociaux nous permettent d'entrer facilement en relation avec des personnes qui, de part leurs aptitudes particulières peuvent nous aider à mieux passer un cap. En échangeant avec ces personnes, en public ou en privé et en lisant les contenus qu'elles relayent ou qu'elles publient, il est déjà possible d'obtenir une aide précieuse.
Cependant, si la situation l'impose et si ces personne sont à même de facturer leurs prestations, il ne faut exclure d'acheter leurs services. Ceci pour disposer d'une garantie de moyens... à défaut d'une garantie de résultats !
Mais dans les situations de la vie courante, pour panser nos petits bobos ou relever nos challenges, ne vaut-il pas mieux envisager une forme de troc de services ? Dans bien des cas, votre alter ego sur les réseaux attend lui aussi une écoute, un soutien, des conseils, des informations, des coups de pouces, etc. Mieux, il vous reconnait une capacité à le faire avancer tout comme vous lui reconnaissez une capacité à vous faire progresser.
Bref vous vous êtes trouvés !
Dans bien des cas, avec des personnes que j'ai rencontrées de visu et d'autres que pour diverses raisons je n'ai jamais vues, j'ai pu expérimenter un "troc de coachings". En échangeant des messages en privé, j'ai pu aider ces personnes dans des domaines très différents : en cherchant bien nous avons tous plusieurs domaines de spécialités. Et en retour, elles ont pu également m'aider, bien plus qu'elles ne peuvent l'imaginer !
En période de crise, le recours au troc est classique, car au fond qui a les moyens de se payer toutes les formes de coaching dont il pourrait avoir idéalement besoin ? Ce système présente tout de même une limite : l'échange s'arrête dès qu'un des deux n'en tire plus profit puisqu'il ne suffit pas de payer pour que la relation se perpétue.
Malgré ce défaut de taille, je pense que ce type de relations en vaut vraiment la peine. Quel plaisir d'être aidé par quelqu'un dont on a également senti les problèmes, les faiblesses et les joies, dont on a compris l'histoire et qu'on a eu aussi le plaisir d'aider.
Et vous, avez-vous expérimenté un tel troc de coachings sur les réseaux sociaux ?
suite à la parution de ce billet, j'ai trouvé une coach et entamé un "troc de coachings".
Ce billet est donc... à suivre...
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Les réseaux sociaux nous permettent d'entrer facilement en relation avec des personnes qui, de part leurs aptitudes particulières peuvent nous aider à mieux passer un cap. En échangeant avec ces personnes, en public ou en privé et en lisant les contenus qu'elles relayent ou qu'elles publient, il est déjà possible d'obtenir une aide précieuse.
Cependant, si la situation l'impose et si ces personne sont à même de facturer leurs prestations, il ne faut exclure d'acheter leurs services. Ceci pour disposer d'une garantie de moyens... à défaut d'une garantie de résultats !
Mais dans les situations de la vie courante, pour panser nos petits bobos ou relever nos challenges, ne vaut-il pas mieux envisager une forme de troc de services ? Dans bien des cas, votre alter ego sur les réseaux attend lui aussi une écoute, un soutien, des conseils, des informations, des coups de pouces, etc. Mieux, il vous reconnait une capacité à le faire avancer tout comme vous lui reconnaissez une capacité à vous faire progresser.
Bref vous vous êtes trouvés !
Dans bien des cas, avec des personnes que j'ai rencontrées de visu et d'autres que pour diverses raisons je n'ai jamais vues, j'ai pu expérimenter un "troc de coachings". En échangeant des messages en privé, j'ai pu aider ces personnes dans des domaines très différents : en cherchant bien nous avons tous plusieurs domaines de spécialités. Et en retour, elles ont pu également m'aider, bien plus qu'elles ne peuvent l'imaginer !
En période de crise, le recours au troc est classique, car au fond qui a les moyens de se payer toutes les formes de coaching dont il pourrait avoir idéalement besoin ? Ce système présente tout de même une limite : l'échange s'arrête dès qu'un des deux n'en tire plus profit puisqu'il ne suffit pas de payer pour que la relation se perpétue.
Malgré ce défaut de taille, je pense que ce type de relations en vaut vraiment la peine. Quel plaisir d'être aidé par quelqu'un dont on a également senti les problèmes, les faiblesses et les joies, dont on a compris l'histoire et qu'on a eu aussi le plaisir d'aider.
Et vous, avez-vous expérimenté un tel troc de coachings sur les réseaux sociaux ?
mardi 18 septembre 2012
Procrastination versus Quantification
Nous sommes durablement confrontés à de plus de messages et d'interactions sociales de toutes sortes, sur nos smartphones, nos tablettes, nos ordinateurs...
La nécessité de conduire une bonne veille, le soin croissant que l'on porte aux flux du Web temps réel et la sérendipité qui en découle peuvent alors nous conduire à succomber à nos tendances naturelles à la procrastination, alors même que nous avons plus important ou plus urgent à faire.
Peut-on utiliser les méthodes et les outils de la mesure de soi (ou Quantified Self) pour s'attaquer enfin à la tâche de fond que l'on repousse sans cesse à plus tard ? Dans une approche de Quantified Self, on commence par définir un objectif et des quantités mesurables qu'il conviendra de surveiller de près. Il s'agit alors de collectionner des petits efforts tendus vers un objectif précis.
Puisque mon objectif est de m'atteler à une tâche, par exemple écrire, la première quantité que je vais mesurer est tout simplement le temps passé sur cette tâche ou mieux le résultat obtenu, dans mon exemple, le nombre de mots écrits.
Au-delà de quelques jours, cette mesure ne sera plus suffisante. Pour conserver motivation, inspiration et plaisir, je devrais équilibrer celle-ci par une activité de loisirs pratiquée de longue date pour me détendre et me ressourcer : par exemple la marche. Je vais donc mesurer le temps passé à marcher ou mieux le nombre de kilomètres de marche. Ceci me permettra de m'assurer que je m'accorde suffisamment de "pause efficace".
Et puisque bien dormir semble être pour moi comme pour beaucoup un incontournable pour doser son effort dans la durée, je propose aussi de mesurer la durée du sommeil. Je peux ainsi m'assurer que mon sommeil reste dans des moyennes hebdomadaires raisonnables : il me sera alors d'avantage possible d'écrire, de marcher tout en répondant par ailleurs à toutes mes obligations comme il se doit.
Donc pour arrêter de toujours repousser à demain une tâche (dans mon exemple l'écriture), je propose de mesurer cette écriture quotidienne, une activité de loisirs quotidienne (dans mon exemple marcher) et mon sommeil quotidien. En procédant ainsi, c'est-à-dire en portant plus d'attention aux résultats de ces trois activités essentielles, je vais nécessairement dégager du temps pris sur d'autres activités finalement beaucoup plus annexes et qui pour le coup peuvent être repoussées au lendemain !
Qu'en pensez-vous ?
Peut-on utiliser les méthodes et les outils de la mesure de soi (ou Quantified Self) pour s'attaquer enfin à la tâche de fond que l'on repousse sans cesse à plus tard ? Dans une approche de Quantified Self, on commence par définir un objectif et des quantités mesurables qu'il conviendra de surveiller de près. Il s'agit alors de collectionner des petits efforts tendus vers un objectif précis.
Puisque mon objectif est de m'atteler à une tâche, par exemple écrire, la première quantité que je vais mesurer est tout simplement le temps passé sur cette tâche ou mieux le résultat obtenu, dans mon exemple, le nombre de mots écrits.
Au-delà de quelques jours, cette mesure ne sera plus suffisante. Pour conserver motivation, inspiration et plaisir, je devrais équilibrer celle-ci par une activité de loisirs pratiquée de longue date pour me détendre et me ressourcer : par exemple la marche. Je vais donc mesurer le temps passé à marcher ou mieux le nombre de kilomètres de marche. Ceci me permettra de m'assurer que je m'accorde suffisamment de "pause efficace".
Et puisque bien dormir semble être pour moi comme pour beaucoup un incontournable pour doser son effort dans la durée, je propose aussi de mesurer la durée du sommeil. Je peux ainsi m'assurer que mon sommeil reste dans des moyennes hebdomadaires raisonnables : il me sera alors d'avantage possible d'écrire, de marcher tout en répondant par ailleurs à toutes mes obligations comme il se doit.
Donc pour arrêter de toujours repousser à demain une tâche (dans mon exemple l'écriture), je propose de mesurer cette écriture quotidienne, une activité de loisirs quotidienne (dans mon exemple marcher) et mon sommeil quotidien. En procédant ainsi, c'est-à-dire en portant plus d'attention aux résultats de ces trois activités essentielles, je vais nécessairement dégager du temps pris sur d'autres activités finalement beaucoup plus annexes et qui pour le coup peuvent être repoussées au lendemain !
Qu'en pensez-vous ?
samedi 8 septembre 2012
dimanche 2 septembre 2012
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