Nous sommes durablement confrontés à de plus de messages et d'interactions sociales de toutes sortes, sur nos smartphones, nos tablettes, nos ordinateurs...
La nécessité de conduire une bonne veille, le soin croissant que l'on porte aux flux du Web temps réel et la sérendipité qui en découle peuvent alors nous conduire à succomber à nos tendances naturelles à la procrastination, alors même que nous avons plus important ou plus urgent à faire.
Peut-on utiliser les méthodes et les outils de la mesure de soi (ou Quantified Self) pour s'attaquer enfin à la tâche de fond que l'on repousse sans cesse à plus tard ?
Dans une approche de Quantified Self, on commence par définir un objectif et des quantités mesurables qu'il conviendra de surveiller de près. Il s'agit alors de collectionner des petits efforts tendus vers un objectif précis.
Puisque mon objectif est de m'atteler à une tâche, par exemple écrire, la première quantité que je vais mesurer est tout simplement le temps passé sur cette tâche ou mieux le résultat obtenu, dans mon exemple, le nombre de mots écrits.
Au-delà de quelques jours, cette mesure ne sera plus suffisante. Pour conserver motivation, inspiration et plaisir, je devrais équilibrer celle-ci par une activité de loisirs pratiquée de longue date pour me détendre et me ressourcer : par exemple la marche. Je vais donc mesurer le temps passé à marcher ou mieux le nombre de kilomètres de marche. Ceci me permettra de m'assurer que je m'accorde suffisamment de "pause efficace".
Et puisque bien dormir semble être pour moi comme pour beaucoup un incontournable pour doser son effort dans la durée, je propose aussi de mesurer la durée du sommeil. Je peux ainsi m'assurer que mon sommeil reste dans des moyennes hebdomadaires raisonnables : il me sera alors d'avantage possible d'écrire, de marcher tout en répondant par ailleurs à toutes mes obligations comme il se doit.
Donc pour arrêter de toujours repousser à demain une tâche (dans mon exemple l'écriture), je propose de mesurer cette écriture quotidienne, une activité de loisirs quotidienne (dans mon exemple marcher) et mon sommeil quotidien. En procédant ainsi, c'est-à-dire en portant plus d'attention aux résultats de ces trois activités essentielles, je vais nécessairement dégager du temps pris sur d'autres activités finalement beaucoup plus annexes et qui pour le coup peuvent être repoussées au lendemain !
Qu'en pensez-vous ?
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