Avec les outils du Web 2.0, chacun peut créer son propre Réseau Social Communautaire (RSC) : en utilisant Facebook, Viadeo, Ning, Twitter ou un Wiki, ou bien souvent plusieurs de ces outils, il est possible de fédérer une communauté de membres autour d'une thématique, d'un projet, d'une idée de business, d'une cause, d'un produit, d'un service, d'un fan club, d'une passion, etc.
Il peut s'agir, par exemple, d'une communauté pour les monnaies libres ou pour créer une encyclopédie, d'un wiki pour étudier le marketing des réseaux sociaux, d'un groupe des fans de timbres de papillons, d'un groupe pour l'étude du personal branding, etc.
Pour prospérer chaque Réseau Social Communautaire (RSC) devra, a minima, disposer de :
- un ou mieux plusieurs community managers capable(s) de recruter des membres, de susciter des intiatives et de permettre la constitution de petites équipes autonomes au sein de la communauté.
- de membres actifs qui apporteront toute la richesse au réseau social. Le vrai contenu généré par l'utilisateur provient de ces membres actifs. Soyez-sûr que chacun d'entre eux dispose d'un talent que vous n'avez pas : l'un pourra créer un splendide logo, l'autre pourra donner un élan nouveau à votre réseau social communautaire en créant une page d'accueil en indonésien, etc.
- des membres passifs qui observent votre réseau social, par intérêt mais aussi pour en comprendre le sens. Ces membres sont précieux car ce sont souvent eux qui ont le plus de recul sur l'intérêt du réseau social. Ils apportent une analyse originale. Ce sont eux qui sont capables de voir si et quand le Réseau Social Communautaire va dans le mur !
Classons en catégories les Réseaux Sociaux Communautaires :
- Les 100% gratuits vous proposent l'accès à l'ensemble de ce qu'ils proposent sans vous demander un euro. Il n'accepte que les dons qui restent facultatif. A titre d'exemple, Wikipédia et ExploraCoeur rentrent dans cette catégorie.
- Les payants à business model clair : en général une portion restreinte des services est accessible à tous, par exemple il peut s'agir de la consultation d'informations sur un groupe Facebook, avec possibilité d'utiliser un mur de message. En revanche certains événements ou services sont payants. Les différents interlocuteurs sont ici clairement identifiés : qui paye quoi, pour quels services, pour quels produits, qui organise, qui travaille, qui encaisse, etc. C'est sur ce modèle que des conférenciers annoncent leurs conférences sur un groupe Facebook puis proposent des conférences payantes. La difficulté avec ce type de RSC c'est qu'il faut se convaincre qu'il n'existe pas de RSC 100% qui proposent les même services ou d'avantage.
- Les payants à business model flou : ici aussi une portion restreinte des services est accessible à tous, par exemple il peut s'agir de la possibilité de lire et d'écrire sur un wiki, et de la possibilité de créer et d'apporter vos contenus. En revanche certains événements ou fonctionnalités sont payants mais dans le flou total. On ne sait pas qui paye quoi, on ignore si les contributeurs sont rémunérés et jusqu'à quelle hauteur, l'utilisation faite des bénéfices est connue de quelques uns (mais qui exactement). L'utilisateur qui génère du contenu, selon le modèle classique du Web 2.0, ignore ici qui va gagner de l'argent ou pas avec son contenu, et souvent il subodore qu'il devra lui aussi passer à la caisse pour continuer l'aventure de la communauté.
Mon conseil personnel, choisissez vos RSC en respectant les trois proportions ci-dessous :
- dans plus de 90% des cas choisissez des RSC 100% gratuits.
- dans moins de 10% des cas choisissez des RSC payants à business model clair.
- tenez vous à l'écart des RSC payants à business model flou.
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