Il y a 25 ans, en 1983, nous avions l'Encyclopedia Universalis en 18 volumes... Du haut de mes 13 ans, elle représentait pour moi la somme de tous les savoirs, présentée avec une rigueur et un sérieux qui les teintaient d'un attirant mystère.
Un exposé ou une dissertation au déboté ? Pas de problème, il me suffisait de me plonger dans cette somme de savoirs et d'en restituer le peu que j'en avais compris pour m'en tirer mieux que bien !
En 25 ans, j'ai vu l'arrivée des minitels remplacés par les ordinateurs connectés en permanence, l'arrivée des jeux vidéo dans les bars puis dans les salons, l'arrivée des walkmans remplacés par les baladeurs numériques.
La généralisation de l'électronique, de l'informatique et de l'internet, a conduit à la création de nouveaux médias, de nouveaux loisirs et de nouveaux métiers.
Il y a bien longtemps que l'Encyplopedia Universalis familiale prend la poussière faute d'un lecteur.
Quand à mon Petit Robert, ne lui parlez pas des verbes googler, e-mailer, twitter, podcaster... il ne parvient pas à suivre lui non plus !
Heureusement que Google & Wikipedia ont pris le relais :
665 826 articles en français dans Wikipedia.
A titre d'exemple, en voici quelqu'uns des plus récents, sur la thématique des nouveaux usages du web :
Loïc Le Meur,
Machinima,
Web 3.0,
Francis PisaniPar ailleurs, Google permet un accès facile à de nombreuses définitions, ainsi qu'à de nombreux glossaires et lexiques en ligne, dont certains sont très spécialisés.
On trouve ainsi depuis longtemps une multitude de lexiques du jargon informatique. Dans un domaine aussi mouvant, inutile d'investir dans un dictionnaire papier qui sera périmé en moins de 5 ans...
Hormis le fait qu'elle constitue un arrière-plan du plus bel effet pour qui veut se faire prendre en photo, que reste-t'il à l'Encyclopedia Universalis en 18 volumes ? Sans doute la valeur sentimentale qu'elle tient dans nos souvenirs...
