Nathalie Kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie Numérique et à la prospective vient de sortir un livre intitulé "Tu Viens ?". Au cours de cette interview, Fabrice Epelboin de readwriteweb.fr et Frédéric Bascuñana de techtoc.tv l'interrogent
samedi 21 novembre 2009
samedi 14 novembre 2009
Les Hackers sortent du bois
Selon Wikipedia : "Hacker est à l'origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner en informatique les programmeurs astucieux et débrouillards. Plus généralement il désigne le possesseur d'une connaissance technique lui permettant de modifier un objet ou un mécanisme pour lui faire faire autre chose que ce qui était initialement prévu".
Sur le plateau de TECHtoc.tv, 4 hackers nous font partager leur passion du hacking !
Sur le plateau de TECHtoc.tv, 4 hackers nous font partager leur passion du hacking !
jeudi 12 novembre 2009
LinkedIn, Viadeo, Twitter, Facebook : perte de productivité dans les entreprises ?
Préambule :
Ce billet a été rédigé par Emmanuel Gadenne , Olivier Schimpf et Julien Dorra dans une Google Wave
Sur le même sujet :
[1] Par Bertrand Duperrin : Et si on arrêtait une fois pour toutes de dire n’importe quoi sur Facebook et la productivité
[2] Par Vincent Berthelot : Quels impacts ont les réseaux sociaux sur la productivité ?
[3] Le débat complet sur Techtoc.tv, en vue d'un débat enregistré le 29/10/09.
L'usage des réseaux sociaux présente des caractéristiques contradictoires :
-1- en utilisant la sagesse des foules et la viralité, il est possible d'obtenir rapidement des réponses à des questions avec un dégré de confiance plus élevé qu'en utilisant un moteur de recherche.
Ainsi, par expérience, lorsque je pose une question pratique ou technique sur Twitter celle-ci est souvent retweetée. Au bout d'une dizaine de minutes je reçois plusieurs dizaines de réponses. Presques toutes sont correctes, de l'ordre de 9 sur 10.
La viralité est assurée par le mécanisme du retweet.
Quant à la sagesse des foules, c'est ici la pression sociale qui joue : la réponse engage celui qui la donne. Face aux autres, en cas de doute l'être humain s'abstient, ce que ne sait pas faire le moteur de recherche.
-2- En permettant la mise en relation spontanée d'informations, le web social permet une nouvelle manière de collaborer : collaborer par hasard, sans planification d'ensemble.
En entreprises les échanges sont privés par défaut. En se limitant aux échanges privés, de nombreuses informations essentielles restent prisonnières au fin fond des boites de réception.
Les outils sociaux, avec leur approche publique par défaut, permettent des collaborations étendues.
Les réseaux sociaux multiplient les possibilité concrêtes de coopétition. Cela demande de repenser les frontières informationnelles de l'entreprise.
Les entreprises travaillant dans les écosystèmes open-source sont d'ores et déjà habituées à laisser leurs employés partager des informations et du code de manière publique.
Dans le monde open-source, les entreprises les plus actives dans le partage augmentent leur expérience, leur visibilité et leurs capacités de recrutement.
Les moins :
-3- le networking est rapidement addictif.
S'il permet dans un premier temps d'occuper utilement son temps de pause au travail, il peut, après quelques mois de pratique, devenir un besoin qu'il est nécessaire de satisfaire à intervalle régulier.
De même que l'on va vérifier toutes les heures si on pas reçu un nouveau mail, on est alors susceptible d'aller voir trop fréquemment si on a pas reçu de nouveaux tweets intéressants, une nouvelle mention @reply, un nouveau direct message...
Le problème peut aller jusqu'à déborder sur les anciens modes de communication : faute d'un réglage adéquat, les réseaux sociaux sont aussi des émetteurs de emails bavards susceptibles d'engorger votre boîte aux lettres. Ou même votre téléphone via les SMS envoyés par Twitter ou par les outils associés comme Boxcar sur iPhone !
Les plus ou moins :
-4- les réseaux sociaux sont les lieux d'exercice idéal de la sérendipité.
En clair, on y trouve ce qu'on y cherchait pas au départ. Cette sérendipité est idéale pour la veille, l'innovation, le partage d'une culture avec ses pairs, et le développement de son domaine de spécialisation aux contacts des experts.
Cette capacité à trouver, plus ou moins vite, autre chose que ce que l'on était venu chercher au départ peut aussi constituer un frein à la réalisation rapide de tâches simples.
Parfois, on aurait pu trouver la réponse plus vite dans Google ou dans Wikipédia qu'en collaborant de façon systématique avec son réseau. Ce n'est pas complètement nouveau : les vieux forums eux-même sont d'ailleurs rempli de la fameuse phrase «Google is your friend» l'équivalent contemporain de RTFM ("Read The F***ing Manual").
Vers une Facebook netiquette :
N'oubliez pas que certains de vos employés ont sans doute déjà utilisé des réseaux sociaux pour produire, dans le cadre d'autres entreprises ou organisations - universités, écoles, associations, communautés en ligne... Considérez ces réseaux sociaux comme des outils.
Si vous pensez que vos employés ne peuvent utiliser ces outils sans danger pour leur productivité, si vous pensez que l'usage de certains réseaux sociaux ne peut pas être toléré dans l'entreprise, il ne faut pas leur en laisser l'accès. Militez pour le blocage de celui-ci dans le firewall.
Mais sachez que les APIs de ces réseaux les rendent accessibles via des miliers de sites tiers. En bloquant le site twitter.com, le gouvernement Iranien n'a pas réussi à bloquer l'accès au service Twitter, il est douteux que vous y arriviez !
Les réseaux sociaux sont des outils de communication apparus au 21e siècle, tout comme le téléphone a été un outil de communication apparu avec le 20e siècle. Il n'a pas si longtemps, on hésitait à donner le téléphone à certains employés. Il n'aurait pas fallu qu'ils perdent du temps de travail à appeller chez eux. Aujourd'hui, on en est d'avantage à noter les numéros de mobile de ses collègues dans son propre téléphone portable, au cas où...
Certains usages continueront à être dénoncés ça et là. Baisse de productivité ou discours négatif sur son entreprise ou ses collègues peuvent être observés sur ces outils, mais il en est de même avec tous les outils de communication, que ce soit au sein de l'entreprise ou à l'extérieur de celle-ci, que ce soit durant les heures de travail ou non...
L'usage de la messagerie est aujourd'hui très codifie en entreprise, mais il y a 15 ans, il était fréquent de voir passer des mails qui parfois coûtaient chers à leurs auteurs, ou même d'entendre des discours sur l'inutilité de l'email «dans mon entreprise, pour mes salariés».
Peu à peu, chaque outil utilisé dans l'enceinte de l'entreprise sera pourvu de ses règles d'usage et de son étiquette... Après le mail, viendre le tour de Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Google Wave.
Les bons outils de Web 2.0 associés aux bons usages exercés dans le cadre d'une étiquette étendue permettront non seulement des gains de productivité mais aussi de nouvelles opportunités d'épanouissement.
Gardons l'espoir d'un job de "wave" pour tous !
Sur ce sujet, un grand débat a été organisé par TechToc.tv, à découvir ici :
[Aller voir le site]
Ce billet a été rédigé par Emmanuel Gadenne , Olivier Schimpf et Julien Dorra dans une Google Wave
Sur le même sujet :
[1] Par Bertrand Duperrin : Et si on arrêtait une fois pour toutes de dire n’importe quoi sur Facebook et la productivité
[2] Par Vincent Berthelot : Quels impacts ont les réseaux sociaux sur la productivité ?
[3] Le débat complet sur Techtoc.tv, en vue d'un débat enregistré le 29/10/09.
L'usage des réseaux sociaux présente des caractéristiques contradictoires :
-1- en utilisant la sagesse des foules et la viralité, il est possible d'obtenir rapidement des réponses à des questions avec un dégré de confiance plus élevé qu'en utilisant un moteur de recherche.
Ainsi, par expérience, lorsque je pose une question pratique ou technique sur Twitter celle-ci est souvent retweetée. Au bout d'une dizaine de minutes je reçois plusieurs dizaines de réponses. Presques toutes sont correctes, de l'ordre de 9 sur 10.
La viralité est assurée par le mécanisme du retweet.
Quant à la sagesse des foules, c'est ici la pression sociale qui joue : la réponse engage celui qui la donne. Face aux autres, en cas de doute l'être humain s'abstient, ce que ne sait pas faire le moteur de recherche.
-2- En permettant la mise en relation spontanée d'informations, le web social permet une nouvelle manière de collaborer : collaborer par hasard, sans planification d'ensemble.
En entreprises les échanges sont privés par défaut. En se limitant aux échanges privés, de nombreuses informations essentielles restent prisonnières au fin fond des boites de réception.
Les outils sociaux, avec leur approche publique par défaut, permettent des collaborations étendues.
Les réseaux sociaux multiplient les possibilité concrêtes de coopétition. Cela demande de repenser les frontières informationnelles de l'entreprise.
Les entreprises travaillant dans les écosystèmes open-source sont d'ores et déjà habituées à laisser leurs employés partager des informations et du code de manière publique.
Dans le monde open-source, les entreprises les plus actives dans le partage augmentent leur expérience, leur visibilité et leurs capacités de recrutement.
Les moins :
-3- le networking est rapidement addictif.
S'il permet dans un premier temps d'occuper utilement son temps de pause au travail, il peut, après quelques mois de pratique, devenir un besoin qu'il est nécessaire de satisfaire à intervalle régulier.
De même que l'on va vérifier toutes les heures si on pas reçu un nouveau mail, on est alors susceptible d'aller voir trop fréquemment si on a pas reçu de nouveaux tweets intéressants, une nouvelle mention @reply, un nouveau direct message...
Le problème peut aller jusqu'à déborder sur les anciens modes de communication : faute d'un réglage adéquat, les réseaux sociaux sont aussi des émetteurs de emails bavards susceptibles d'engorger votre boîte aux lettres. Ou même votre téléphone via les SMS envoyés par Twitter ou par les outils associés comme Boxcar sur iPhone !
Les plus ou moins :
-4- les réseaux sociaux sont les lieux d'exercice idéal de la sérendipité.
En clair, on y trouve ce qu'on y cherchait pas au départ. Cette sérendipité est idéale pour la veille, l'innovation, le partage d'une culture avec ses pairs, et le développement de son domaine de spécialisation aux contacts des experts.
Cette capacité à trouver, plus ou moins vite, autre chose que ce que l'on était venu chercher au départ peut aussi constituer un frein à la réalisation rapide de tâches simples.
Parfois, on aurait pu trouver la réponse plus vite dans Google ou dans Wikipédia qu'en collaborant de façon systématique avec son réseau. Ce n'est pas complètement nouveau : les vieux forums eux-même sont d'ailleurs rempli de la fameuse phrase «Google is your friend» l'équivalent contemporain de RTFM ("Read The F***ing Manual").
Vers une Facebook netiquette :
N'oubliez pas que certains de vos employés ont sans doute déjà utilisé des réseaux sociaux pour produire, dans le cadre d'autres entreprises ou organisations - universités, écoles, associations, communautés en ligne... Considérez ces réseaux sociaux comme des outils.
Si vous pensez que vos employés ne peuvent utiliser ces outils sans danger pour leur productivité, si vous pensez que l'usage de certains réseaux sociaux ne peut pas être toléré dans l'entreprise, il ne faut pas leur en laisser l'accès. Militez pour le blocage de celui-ci dans le firewall.
Mais sachez que les APIs de ces réseaux les rendent accessibles via des miliers de sites tiers. En bloquant le site twitter.com, le gouvernement Iranien n'a pas réussi à bloquer l'accès au service Twitter, il est douteux que vous y arriviez !
Les réseaux sociaux sont des outils de communication apparus au 21e siècle, tout comme le téléphone a été un outil de communication apparu avec le 20e siècle. Il n'a pas si longtemps, on hésitait à donner le téléphone à certains employés. Il n'aurait pas fallu qu'ils perdent du temps de travail à appeller chez eux. Aujourd'hui, on en est d'avantage à noter les numéros de mobile de ses collègues dans son propre téléphone portable, au cas où...
Certains usages continueront à être dénoncés ça et là. Baisse de productivité ou discours négatif sur son entreprise ou ses collègues peuvent être observés sur ces outils, mais il en est de même avec tous les outils de communication, que ce soit au sein de l'entreprise ou à l'extérieur de celle-ci, que ce soit durant les heures de travail ou non...
L'usage de la messagerie est aujourd'hui très codifie en entreprise, mais il y a 15 ans, il était fréquent de voir passer des mails qui parfois coûtaient chers à leurs auteurs, ou même d'entendre des discours sur l'inutilité de l'email «dans mon entreprise, pour mes salariés».
Peu à peu, chaque outil utilisé dans l'enceinte de l'entreprise sera pourvu de ses règles d'usage et de son étiquette... Après le mail, viendre le tour de Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Google Wave.
Les bons outils de Web 2.0 associés aux bons usages exercés dans le cadre d'une étiquette étendue permettront non seulement des gains de productivité mais aussi de nouvelles opportunités d'épanouissement.
Gardons l'espoir d'un job de "wave" pour tous !
Sur ce sujet, un grand débat a été organisé par TechToc.tv, à découvir ici :
[Aller voir le site]
samedi 7 novembre 2009
Comment réseauter en paix ?
Dans un réseau social (Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, FriendFeed...) vous êtes déjà tombés sur des snobs, des spammers, des trolls, etc.
Dans ce contexte, comment réseauter en paix ? Faut-il faire jouer la réciprocité ? Comment trouver une audience servant ses objectifs ? Comment réseauter efficace ? Faut-il adopter des comportements différents sur un réseau pro et sur un réseau perso ?
Toutes ces questions furent posées dans ce débat, auquel j'ai eu le plaisir de participer au côté de Michelle Blanc, Vincent Berthelot, Frédéric Bascuñana.
Concernant cette vidéo, voici mon découpage en chapîtres :
00:00 Introduction
02:14 Qu'est-ce qu'un Twitter snob ?
03:02 Les nuisibles sur tous les réseaux
04:59 La communication bidirectionnelle
05:19 Dialogue sur le blog Marianne 2 ?
09:22 Conseils pour les entreprises qui se mettent à Twitter
10:20 Comment être à l'aise dans la conversation ?
12:18 Monitorage
13:23 Twitter pour le service client
14:24 Twitter peut-il être contre productif ?
15:36 Twitter et les super-influenceurs
16:12 Les collectivités sur Twitter
19:00 Les Twitter snobs et le principe de réciprocité
21:00 Avoir une vraie conversation avec Twitter ?
22:21 Le ton des marques et le talent des community managers
25:34 Monitoring et exemples à suivre
29:05 Les Twitter vexés
32:39 Le principe de réciprocité
34:59 Tweeter différemment la semaine et le week-end
36:00 L'authenticité plus que la transparence
40:41 Les bons horaires pour tweeter à des francophones
Note : Je me suis inscrit sur le site de techtoc.tv au départ pour visionner ces plateaux de webtv avec plus de confort. J'y ai découvert des tournages, et j'y ai posté mes commentaires. Aujourd'hui, je participe aussi à des plateaux et, en accord avec l'équipe de techtoctv, je donne vie à mes idées de tournages...
Bravo pour cette excellente webtv ouverte sur le monde, que je vous invite à rejoindre, car si je l'ai fais pourquoi pas toi ? Un endroit idéal pour tout web-enthusiast ou tout web-sceptic qui a des idées à partager !
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